Le terme folksonomie est né sous la plume de Thomas Vander Wal, d’un mélange entre deux termes anglais : taxinomy (taxinomie) et folk (les gens, le peuple). La folksonomie est donc une indexation de documents numériques faite par l’usager. Les termes choisis, les descripteurs sont appelés des tags.
Ce phénomène est intimement lié à l’accroissement et l’accélération de la production d’info, et donc d’un besoin des usagers d’indexer et d’organiser leurs documents.
La particularité de la folksonomie est l’utilisation d’un langage naturel : l’usager a donc une liberté dans le choix des termes. On est donc bien loin des volontés d’universalité des thésaurus et des langages documentaires. Chaque personne organise ses tags de la manière qu’elle le souhaite. Elle n’a pas de structure et d’organisation dans l’absolu, elle peut toucher tous les domaines, et est sans relation sémantique et hiérarchique.
Thomas Vander Wal a différencié deux types de folksonomie : une dite étroite et une dite générale.
La première est utilisée de façon privée: c’est le principe des favoris de Firefox, que l’ont peut indexer pour les retrouver facilement. Le but est donc de retrouver facilement ses propres documents.
La folksonomie générale a pour but de partager l’information. Elle s’insère dans une logique collaborative qui permet de créer des communautés d’usagers qui s’intéressent au même sujet. Cet usage est ce qu’un appelle l’indexation sociale ou social bookmarking, dont un des meilleurs exemple est Delicious.
La folksonomie est enfin très vite devenue un élément primordial des réseaux sociaux avec les hashtags sur Twitter.